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Canal 32 évoquait la semaine dernière, l'armement, par des pistolets, de la police mutualisée du Grand Troyes (Saint-Julien-les-Villas, Rosières, Saint-Parres-aux-Tertres et Pont-Sainte-Marie). Mais dans l'Aube, plusieurs communes ont déjà franchi le pas. C'est le cas à Brienne-le-Château.
Depuis plusieurs années, le député-maire de la commune, Nicolas Dhuicq, avait demandé auprès de la préfecture de l’Aube que les trois policiers municipaux de la ville soient armés. L'élu avait fait sa demande après le fait divers du 21 mai 2010. A l'époque, une policière municipale de Villiers-sur-Marne avait été tuée par des hommes armés de fusils d’assaut lors d’une fusillade sur l’A4. Elle s’appelait Aurélie Fouquet. Après cet assassinat, le syndicat de défense des policiers municipaux (SDPM) avait mis en cause les conditions de travail des policiers municipaux qui encourent les mêmes risques en toutes circonstances que leurs camarades des forces de police d’état et demandait à être protégés, car insuffisamment armés.
Après un accord du procureur de la République (surtout dans le contexte actuel de risques d'attentats), l’élu briennois a signé une convention de coordination entre les forces étatiques et le représentant de l’Etat du département.
Désormais, et depuis le mois de juin, les policiers municipaux de Brienne-le-Château sont armés d’un révolver Manurhin calibre 38SP, arme à feu provenant de la police nationale. Auparavant, ils sont allés suivre une formation théorique au centre national de la fonction publique territoriale, et pratique au commissariat de police de Troyes. Ils sont aussi équipés de gilets par-balles, de matraques télescopiques et de bombes lacrymogènes.
P.B.
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